
Une distillerie itinérante adaptée aux petites productions, à la cueillette et aux plantes précieuses.
Depuis une vingtaine d’année, la ferme produit de la lavande fine. Dès le début, Guillaume distillait lui-même dans une distillerie coopérative. Aujourd’hui la distillerie du Riou est l’une des dernières coopératives dans laquelle il est possible de distiller à l’ancienne (pré-fanage des fleurs entières puis distillation à la vapeur dans des cuves « Eysseric »).
C’est par la Lavande que nous avons découvert la distillation des plantes et l’utilisation des huiles essentielles en aromathérapie et parfumerie.
Mais l’outil que nous utilisions était trop spécialisé pour la distillation de la lavande pour nous permettre de travailler d’autres plantes.
L’immortelle (helichryse), le thym, la sarriette des montagnes, le laurier, le cade ou la rose sont des plantes rares, plus dures à récolter, à cueillir en montagne ou dans les forêts. Leurs huiles sont plus précieuses (100kg de laurier produisent 100ml d’essence) et plus sensible. Il faut donc une distillerie adéquate pour pouvoir se lancer dans ce genre de production.
Dans le cadre de notre diversification, nous avons créé avec d’autres agriculteurs un Groupement d’Intérêt Economique Environnemental (GIEE) pour construire une distillerie itinérante, adaptée aux petites productions, à la cueillette et aux plantes précieuses.
Quatre bases d’accueils sont prévus dans le département dont une dans notre ferme.
Après deux ans de travail, la distillerie nous a été livrée en fin de saison dernière, nous avons ainsi pu réaliser des huiles essentielles d’helichryse et de laurier dans des conditions optimales.
Nous pourrons rajouter de la sarriette, du thym, du pin sylvestre et autre à nos distillations dès cette année.
Vous pouvez trouver dès à présent nos différents produits, issues de ces plantes précieuses dans notre boutique.
Ce projet, porté par des agriculteurs/cueilleurs a été possible grâce à l’aide de notre association de promotion de l’agriculture biologique Agribio 04 et de Mathieu Marguerie, l’ingénieur-coordinateur qui nous a suivi et soutenu tout au long du projet. Une aide du conseil général et les généreux contributaires de la souscription participative nous a permis de boucler le budget.